Nara, suite et fin.
Le lendemain, réveil matinal au ryokan.
J'ai la bonne surprise de découvrir que les douches aussi sont communes (mais pas mixtes hein, faut pas exagérer non plus), pas seulement le bain...
A croire que les Japonais n'ont vraiment pas de problème avec la nudité...
Puis nous descendons manger notre petit-déjeuner japonais, commandé la veille à note hôte.
Nous découvrons une table garnie (nous avons 9 petits plats chacune). Que c'est beau !
Par contre, ça devient parfois un peu hardcore à manger (n'oublions pas que c'est le petit déjeuner et qu'il est 9h du mat...).
Au menu, riz, soupe miso, omelette, beignet aux légumes et poisson, champignons marinés, bambou mariné et petites boulettes de viande, j'oublie quelque chose et alléluia, un yahourt sucré !
Photos à venir !
C'est donc le ventre rempli, mais alors bien rempli, que nous reprenons la route.
Au programme aujourd'hui, le sanctuaire Kasuga Taisha.
Si hier le sanctuaire Tamukeyama Hachimangu m'a beaucoup plu pour son atmosphère, le sanctuaire Kasuga Taisha m'a également beaucoup marquée, pour sa beauté cette fois-ci.
Ce sanctuaire shinto est considéré comme le plus important de Nara. Il aurait été fondé au VIIIe siècle.
Ce qui saisi tout de suite, ce sont les quelques 3000 lanternes qui agrémentent le sanctuaire.
Tout d'abord, ce sont des lanternes en pierre qui marquent le chemin jusqu'au sanctuaire.
Ici, les officiantes ne se contentent pas d'arborer la tunique blanche et orange des temples shinto, elles portent sur leur front des fleurs d'hortensia et des cristaux. C'est très beaux. Je vous aurait bien mis une photo mais elles ont beau être belles, elles sont pas très open pour les photos...
J'en ai néanmoins trouvé une ici.
A l'intérieur du sanctuaire, ce sont des lanternes de fer et de bronze qui, suspendues, ornent le bâtiment principal, peint d'un rouge-orange éclatant.
J'ai appris à faire un vœu, selon la croyance shinto.
- On se courbe très bas deux fois
- Puis l'on frappe deux fois dans ses mains afin d'attirer l'attention du dieu
- On fait son vœu
- Puis l'on se baisse encore une fois
(et on n'oublie pas de lancer une pièce dans la boite à offrandes)
C'était vraiment un lieu magnifique.
Les Japonais sont très superstitieux. Le shintoïsme est pour eux plus une croyance qu'une religion (ce qui explique qu'elle est souvent associée au bouddhisme).
A l'entrée des sanctuaires, on peut acheter de nombreuses amulettes, "o-mamori", sortes de sachets porte-bonheur qu'il faut porter sur soi pour écarter les mauvais esprits et attirer la chance, et prédictions, "o-mikuji", oracles écrits annonçant la bonne ou la mauvaise fortune.
Voici ci-dessous, les "ema", dont je vous ai parlé hier, portant une prière, avec une prédominance ici pour les "ema" concernant les amoureux.
Et voici des cordes suspendues (shimenawa) auxquelles sont noués des papiers votifs (ils peuvent également être noués à des arbres).
Pour finir, je tiens à vous faire découvrir une spécialité japonaise, les "takoyaki".
Littéralement, cela signifie "poulpe frit". Ce sont des beignets, cuits dans un moule, remplis d'un sorte de béchamel et de tentacules de poulpes, recouverts à la demande de fromage et de mayonnaise (tiens il faudra que je vous parle un jour de l'obsession des Japonais pour la mayonnaise).
On les achète généralement à emporter, sur des stands.
Laissez-moi vous dire que ça cale !
That's all folks !
Demain je vous parle de Kobe.
samedi 26 septembre 2009
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