samedi 26 septembre 2009

Kôbe la cosmopolite

Le soir, après Nara, direction Kôbe (1h30 de trajet), en ce qu'on pourrait associer à un mélange de TER et de RER.

Arrivée à Kôbe, après avoir combattu les -15°C régnant dans le wagon à cause de la clim, je rejoins Gautier.

Nous nous arrêtons dans un "onsen" de pieds. Un "onsen" est un bain commun alimenté par une source chaude. Je ne suis pas sur que celui-ci, en plein milieu de la ville, était réellement alimenté par une source d'eau chaude naturelle, néanmoins c'était très agréable.
Il y a tout autour des petits bancs pour s'asseoir et papoter entre (vieilles) amies : il y avait plein de mamies japonaises en train de discuter et de se marrer.

Puis visite du port by night.



Son port est le grand atout de Kôbe. C'est l'un des plus actifs du pays (4e), et ceci dès l'ère Nara (710 - 784, vous vous souvenez ?). La ville fut l'une des premières à s'ouvrir à l'étranger, à la fin de la période d'isolationnisme, en 1868.
21% de la ville fut détruite lors de la Seconde Guerre Mondiale, ce qui est l'une des raisons pour laquelle l'architecture y est très moderne.

Le port est aussi un endroit connu pour son romantisme, avec ses arbres illuminés de guirlandes électriques, sa grande roue, son énorme hôtel paquebot et la Chapelle Saint Jacques, spécialisée dans le mariage à l'occidentale.





La deuxième raison pour laquelle Kôbe est une ville entièrement reconstruite tient au tremblement de terre qui l'a détruite en 1995.
Sur le port, un endroit porte encore volontairement les séquelles du tremblement de terre.




Puis nous rentrons pas le Chinatown de Kôbe. A ce qu'il paraît, c'est un endroit très typique le jour, où la nourriture chinoise est préparée sous les yeux du client. Là il est tout fermé...





Le lendemain, nous visitons le jardin japonais Sorakuen.

La première pierre de ce jardin, considéré comme le premier jardin japonais urbain, a été posée en 1885.

La maison principale a été détruite lors de la Seconde Guerre Mondiale, elle a donc été remplacée par cette maison de style colonial, la Maison Hassam, appartenant alors à un trader anglo-indien.




Cette maison de thé, appelée Funayakata, fut tout d'abord un bateau construit aux alentours de 1700.



Le parc reçoit plein d'aquarellistes japonais.




Puis nous avons visité un sanctuaire shinto.



Voici un grelot que l'on fait tinter au moment de son vœu. Ce peut être également un gong que l'on actionne au moyen de morceaux de tissu multicolores. Je trouve des rituels divers sur internet donc je ne saurai vous dire pour l'instant à quel moment il entre en jeu (à la place de frapper des mains ? avant ? après ?). Ça me turlupine.







Toujours les papiers votifs et les ema :



Voilà pour Kobe, that's all folks !

La prochaine fois je vous parle des baptêmes shinto, vous ne serez pas déçus par le côté insolite...

1 commentaire:

  1. Kôbe, je crois que c'est là que le film "le tombeau des lucioles" se passe :) c'est beauuu

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