samedi 12 décembre 2009

Un week-end à Paris

Quel serait mon dimanche parfait à Paris ? (oui, j'aime me faire mal parfois comme ça et penser allègrement fromage et charcuterie).

Il commencerait à minuit, après avoir mangé un cheeseburger à la Frite Bruxelloise (repose en paix et surtout préviens-moi si jamais tu décidais de rouvrir !) avec une petite Duvel et des frites cuites dans la graisse de bœuf (je cherche toujours où je pourrai manger des frites cuite dans la graisse de cheval, comme dans la jeunesse de ma mamie à Dunkerque). Avec mes amis, nous irions dans une boite sympa, avec mojitos et cosmos à volonté et avec de la musique qui fait danser (oldies but goodies) et qui surtout sait enchaîner deux titres correctement (je cherche toujours la boite qui allie tous ces critères).

Il continuerait par un lever de soleil depuis le Sacré Cœur avec vue sur tout Paris (je ne m'en lasserai jamais je pense)(dans mon dimanche idéal, le soleil se lèverait vers 9h30, histoire de pouvoir rejoindre le brunch à côté pour 10h...).
Puis direction un brunch entre amis donc, au Café qui parle. On arriverait et il y aurait de la place, pas besoin d'attendre.
Au menu, beaucoup de bonnes choses mais surtout du pain-beurre frais, du jus d'orange pressé et du chocolat chaud (mon papa avait l'habitude de me dire que l'on pouvait tout demander à ma maman quand elle avait un café et une part de tarte, ben moi c'est le pain-beurre et le chocolat chaud chauffé dans une casserole).

Ensuite, le programme nous mène aux Parc des Buttes Chaumont, sur l'herbe, au soleil, avec le dernier Jalouse à feuilleter, suivi d'une petite sieste.

Les cheveux encore plein de brins d'herbe, petit passage Canal Saint Martin à la boutique de décoration d'Antoine & Lili, pour y faire quelques emplettes pour l'appartement et direction La Grande Épicerie de Paris, pour y acheter de nouveaux ingrédients pour mes cupcakes que je ferai le week-end prochain, entre autres petites douceurs, comme des M&Ms au Peanut butter ou des chips au goût improbable (quoique après les chips aux airelles que j'ai gouté ici, plus grand chose ne peut me surprendre !).

Puis allons nous reposer au Loir dans la théière, là, au milieu des affiches accumulées un peu partout et des tables dépareillées, je partage une tarte au citron meringuée (ou plutôt une meringue à la tarte au citron) avec ma sœur et un double café (avec un verre d'eau, merci).

Un petit tour au Palais de Tokyo et chez Black Block pour un petit shoot d'art moderne. Le Palais de Tokyo est mon musée coup de cœur depuis ma visite de Paris avec ma classe de terminale (à l'époque j'adorais aussi les skateurs qui étaient aux abords et les graffs prénoms d'André).

Retour par l'Île Saint Louis au moment où le soleil commence à se coucher. Avec mon amoureux, on s'arrête acheter une glace chez Berthillon et on la déguste sur les quais dans la lumière de fin d'après-midi en rendant leurs coucous aux enfants sur les bateaux-mouches (escale niaise du dimanche parfait, mais j'assume !). Puis on va caresser les lapins au marché aux animaux sur l'Île de la Cité.

Oh là ! Mais il est déjà six heures ! Direction le Lutetia pour un retour en arrière après avoir lu le livre de Pierre Assouline.

Juste le temps de filer à l'Opéra Garnier (j'ai toujours voulu y aller et il faut bien que je mette ma robe Valentine Gauthier dans ce dimanche parfait !) voir un ballet. Et je n'aurais même pas mal aux pieds avec mes talons !

Enfin, on termine ce dimanche parfait chez Justine (enfin j'attends de voir ce que les travaux vont rendre...) avec une côte de bœuf et une bouteille de rouge.

On rentre tranquillement à la maison retrouver notre petit chaton roux qui a dormi toute la journée.


PS : Je viens de recevoir un colis avec un vrai fromage, du vrai saucisson et de la vraie bière de mon amoureux. Je suis littéralement au Paradis

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